Élever des saumons dans le respect de la nature et de la santé humaine est aujourd’hui un défi à relever pour les fournisseurs de produits de mer ou de rivière. Dans le but de produire ce poisson convoité en grande quantité, les éleveurs ont recours à des éléments qui le sortent de sa nature sauvage et qui affectent notre environnement. La consommation de saumons bio existe néanmoins, grâce aux efforts de certains sites de production.
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Les conditions d’élevage d’un saumon responsable
Les lois qui encadrent l’élevage du saumon indiquent que pour le confort des poissons, chaque enclos doit contenir de l’eau à 97,5%, et 2,5% de saumons. C’est à ce niveau que l’élevage du saumon bio, comme celui que propose Mowi, fait une première différence en matière de qualité du produit. L’aquaculture naturelle se montre respectueuse du bien-être des poissons en mettant à leur disposition un cadre de vie qui leur garantit un véritable confort.
Contrairement aux cages installées dans l’élevage de saumon de convention, celles de saumon bio sont suffisamment grandes pour limiter les risques de malades encourus par ces poissons. Les éleveurs de saumon non bio sont d’ailleurs constamment confrontés à la gestion des poux de mer et d’autres parasites, à cause de la densité qui règne dans les cages.
Pour faire face à ces problèmes, des produits dangereux pour la santé de l’être humain, en l’occurrence du diflubenzuron, sont alors utilisés. L’utilisation de ce produit demande aux éleveurs de respecter des doses recommandées et de livrer les poissons dans un délai donné, afin de limiter ses effets. Pour le consommateur, ces paramètres sont évidemment difficiles à vérifier. Ce pesticide cancérogène est interdit en France dans l’élevage bio, évitant tout problème.
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L’alimentation des saumons responsables
Le saumon de convention est essentiellement nourri de granulés dont la composition est dominée à 70% par des ingrédients d’origines végétales. La farine de soja est la nourriture la plus utilisée dans ce secteur. Près de 75% du soja produit dans le monde est orienté vers l’alimentation des animaux y compris celle des saumons. Pour parvenir à une telle production, ce sont des hectares de savanes, de forêts tropicales, etc. qui sont sacrifiés au profit des cultures de soja.
On peut imaginer les répercussions sur l’ordre naturel et sur les populations locales. L’empreinte carbone est sans nul doute alourdie par ces exploitations. N’oublions pas également tous les produits chimiques utilisés aujourd’hui dans la production de masse. Celle du soja est incontestablement pointée du doigt. Tous ces éléments font que le saumon non bio est difficilement en harmonie avec la nature et l’être humain.
Heureusement, nous pouvons encore compter sur un élevage qui préserve l’alimentation naturelle de cet animal. Dans la composition des aliments du saumon bio, les éleveurs utilisent ¼ de produits végétaux bio et ¾ de poissons bio. Pour vous rassurer, tous ces produits sont certifiés par le label de l’élevage du saumon bio, l’ASC (Aquaculture Stewardship Council). Les poissons utilisés proviennent de la pêche durable et les végétaux sont issus d’une exploitation respectueuse de l’environnement.
L’élevage du saumon qui se soucie de la nature et de l’alimentation de l’être humain est bien réel. Il obéit à une réglementation qui interdit l’utilisation de produits industriels notamment dans l’alimentation de ces poissons. Par exemple, vous ne trouverez pas d’ethoxyquine dans du saumon naturel. Cette substance à l’origine des anomies des testicules se retrouve souvent dans le saumon non bio, elle sert à conserver les croquettes.
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Quelques critères de l’élevage responsable du saumon
L’ASC a établi plus de 150 critères à respecter lorsque vous vous lancez dans l’élevage du saumon. Tous sont centrés sur le respect de l’environnement, des populations autour des fermes et de la santé des animaux. L’un des principaux critères du référentiel du label concerne le contrôle régulier de la qualité de l’eau, notamment par rapport au taux de phosphore et d’oxygène.
Le référentiel impose également un contrôle régulier de la présence des parasites dans les eaux, afin de limiter leur développement. Quant au nombre de traitements, il est limité à 3 pour chaque cycle de production. L’élevage responsable de saumon privilégie en effet la prévention des maladies dans le but de recourir le moins possible aux traitements médicamenteux.
Dans les cas où ces traitements doivent être effectués, l’utilisation d’antibiotiques susceptibles de nuire à la santé humaine est interdite. Il est également interdit d’utiliser les médicaments et antibiotiques avant le constat d’une maladie (usage prophylactique). Une limite doit être observée aussi dans l’utilisation des protéines d’origine marine servant à nourrir les poissons.
Par ailleurs, les éleveurs ont l’obligation de protéger les prédateurs qui s’approchent des fermes. Il est formellement interdit de se servir des appareils répulsifs acoustiques pour les repousser, notamment ceux dangereux pour certains mammifères marins.